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Les derniers mois, éprouvants pour les hommes et la planète, ont donné à voir ce à quoi vont ressembler nos vies de demain et d’après-demain... Chacun, chacune a un rôle à jouer pour que notre monde reste vivable. En ce qui concerne les acheteurs, leur pouvoir d’action est grand. Explorons quelques actions à mener.
Agir dès à présent, dès que possible, pour limiter les impacts négatifs
Un premier chantier est de faire notre possible pour éviter de nouveaux impacts sur la biodiversité et réduire les émissions de gaz à effet de serre… Pour cela, il nous faut absolument limiter la production de nouveaux biens. Toute initiative de prolongation de l’utilisation d’un produit, de réutilisation par un tiers d’un produit en bon état de marche, de réparation doit être encouragée. Les produits ne doivent plus être détruits, mais gérés par une filière qui saura en maximiser la durée de vie ou la valeur.
Bien évidemment, les structures opérationnelles de traitement de ces flux ne sont pas encore généralisées mais en fournissant de la matière aux filières de récupération et de recyclage existantes, les bons procès et procédés se développeront.
L’acheteur, via son analyse des besoins, via son sourcing a le pouvoir d’orienter la prescription et le marché vers des variantes moins impactantes. Cela doit devenir un réflexe, un savoir-faire, un acte de foi.
Promouvoir l’innovation encore et toujours
Un second chantier est d’être à l’écoute du marché fournisseur pour les innovations produits, mais aussi « business model », qui se développent. Un des pans de ces innovations concerne les services « à l’utilisation ». Les exemples sont déjà nombreux (location de véhicule en autopartage pour lequel on paie la durée exacte de la location de la voiture, location d’engins de chantier avec chauffeur/conducteur…). Ils vont se développer. L’éclairage de magasins clé en main (installation de LED, maintenance, financement) s’est déjà développé en Belgique, par exemple. L’augmentation des coûts de l’énergie augmente l’intérêt pour les projets d’énergies renouvelables en autoconsommation (service « clé en main » d’installation/gestion de panneaux photovoltaïques sur son site industriel, commercial ou agricole).
Des tentatives seront fructueuses, d’autres non, c’est inévitable. Mais l’acheteur a le pouvoir d’aider ses fournisseurs à mettre en œuvre leurs innovations et les challenger, grâce à son savoir-faire dans la collaboration et à ses qualités d’ouverture d’esprit.
Dès aujourd’hui, l’acheteur a un pouvoir immense pour orienter les choix d’achats de son entreprise (ou organisation). Reste plus qu’à oser !
Nathalie Paillon, Directrice des études et des opérations Observatoire des Achats Responsables
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Vanessa LE MAUXParfaitement d'accord avec votre article Nathalie qui fait écho à ma publication du 10 oct "les achats responsables" Les achats responsables : PARCOURS CROISES
Les achats (et acheteurs!!!) doivent orienter la consommation, aller vers le "consommer autrement" et mettre en place la structure achats adéquate aussi. Comme la Charte des Relations Fournisseurs et Achats Responsables que nous avions signée.
Tout ceci n'est qu'un début, nous devons collaborer, travailler ensemble. Commençons ;-)