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Oui, s’ils comprennent qu’ils doivent parler le langage du futur, celui de la pérennité, c’est-à-dire celui de la performance globale et durable.
La plupart des responsables QSE sont encore trop focalisés sur l’obtention et le maintien d’une certification et, de ce fait, ils sont acteurs d’un objectif qui n’est pas, dans de nombreux cas, stratégique. Il est important, certes, mais une certification est relativement facile à obtenir pour peu qu’on lui consacre du temps, et de l’énergie et la pérennité d’un organisme n’en dépend que très rarement. Il existe d’autres sujets diablement plus importants que celui-là. La capacité à innover par exemple, ou la capacité à acquérir des connaissances et des compétences nouvelles. On peut citer également la capacité à réagir de manière plus agile et ce ne sont là que quelques thématiques parmi d’autres.
C’est d’autant plus étonnant que la qualité est un véritable facteur clé de succès à condition que les responsables QSE ne s’égarent pas à consacrer l’essentiel de leur temps à la gestion documentaire ou autres activités subsidiaires. La qualité qui doit s’intégrer dans la stratégie et qui est de leur domaine est incarnée dans l’amélioration continue et pas dans le suivi de quelques actions correctives secondaires ici ou là.
L’amélioration en question doit devenir une véritable culture d’entreprise et concerner bien entendu les produits et services mais aussi les modes de management et d’organisation.
Yvon Mougin, consultant
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Jean-Paul VAURSJ'ajouterais savoir parler avec et, surtout, savoir écouter la Direction, pour coller le SMQ à la stratégie de l'entreprise.
Influencer la Direction, chaque fois que possible, en présentant des résultats concrets en gains chiffrables en chiffre d'affaire ou en marge, même modestes, pour conforter notre légitimité.
Dès lors tout grand manager utilisera le SMQ comme moteur de développement de son entreprise, pas toujours comme nous le voudrions.
Il faut faire avec, pour pouvoir progresser.
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Michel ROMANDJe dirais oui, le responsable Qualité doit être membre du comité de direction car sinon cela signifie que sa mise en place n'est pas fondamentale mais plutôt un décorum, un alibi.... un moyen pour donner le change avec une belle certification, pas un moyen d'obtention de l'efficience.
Membre donc et pas seulement participant.
Après si ce responsable n'a pas la capacité d'exercer cette fonction de membre du comité de direction, soit on le forme, soit on le change.
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Jean-Marc GANDYEt j'ajouterai un autre poste à faire systématiquement entrer dans le comité de direction tellement il est vital : le DRH. N'oublions pas que l'humain est la base de tout succès en entreprise innovation, production, commercial, gestion...
Donc, notre "dream team" dirigeante resserrée devrait être la suivante : direction, responsable QSE, responsable RH.
Bien sûr la production, la R et D, le commercial, les achats, la gestion... sont des postes également vitaux.